On regarde ailleurs: faut pas fixer ces grands précipices, si on veut éviter un vertige qui nous fait tomber dans le trou noir. Alors on s'intéresse à ce qu'il y a autour, on en jase, ça fait un voile parfait pour ne pas voir derrière le voile. Pourtant les gens qui faisaient confiance en leur cerveau, les Grecs de la grande époque, ils étaient d'avis qu'il n'y avait pas de frontières pour clôturer l'univers, qu'il n'y avait pas une ligne de départ, pour un début de course, après un coup de révolver. Paradoxe d'un univers qui change, qui se transforme. La non-existence, ça n'existe pas, ça ne produit pas de l'existence.